Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 février 2024 1 12 /02 /février /2024 17:15
La Patronne : réunion publique le 21 février à La Mole

♣♣♣

Mercredi 21 février, à 18 h Salle de l’Astéroïde à
La Mole
,
la Communauté de Communes organise une
réunion publique sur le devenir du domaine de La Patronne

 

Après des années de négociations, ce vaste terrain de 92 hectares situé dans la vallée de la Mole avait été finalement acquis par la ComCom en 2018 pour 1,2 millions d'euros.
Onze communes sur les douze du Golfe s’étaient mises d’accord pour soustraire ce beau domaine aux appétits privés, afin de constituer une réserve foncière, et y développer un ambitieux projet de développement durable.

♣♣♣

A l’origine, le projet se déclinait sur trois axes.

- Le premier, l’extension de l’aire de l’écopôle, sur 4,5 ha.
Extension qui s’est récemment concrétisée.

- Le deuxième, la valorisation des quelque 80 hectares d’espace forestier. M. Cazaubon, alors maire de La Mole, imaginait offrir au public l’accès à la colline pour l’heure impénétrable, et plaidait pour la création de sentiers qui relieraient La Mole à Cavalaire.
Un projet de sylvopastoralisme avait aussi été avancé.

- Et enfin, un projet de développement durable lié à l’agriculture, "dans une perspective de créer de la culture en circuit court afin d’approvisionner les cantines du Golfe", expliquait le président de la ComCom.

La plaine de 12 hectares présentée comme une terre cultivable exceptionnelle devait donc accueillir du maraîchage, ou d’autres cultures vivrières. Via une mise à disposition des terres contre affermage? Un financement du matériel par la ComCom ou des investisseurs privés?

C’est, entre autres, ce que nous devrions apprendre lors de cette réunion.

♣♣♣

Nous en saurons sans doute davantage aussi sur le devenir réservé à la bâtisse de 700 m² située sur la propriété. Plusieurs idées ont été avancées au fil du temps. Laquelle, ou lesquelles, aura (ou auront) été finalement retenue(s) ?

Tout n’est pas encore défini, loin de là.

C’est en bonne partie la raison d’être de cette réunion publique.

Chacun pourra y obtenir les réponses à ses questions, mais toutes les idées et suggestions seront aussi les bienvenues.

♣♣♣

 

Partager cet article
Repost0
9 février 2024 5 09 /02 /février /2024 21:43
Photos d'un correspondant
Photos d'un correspondant

Photos d'un correspondant

L'ASAV a reçu depuis une quinzaine de jours plusieurs appels inquiets et des témoignages indignés concernant de vastes travaux d'aménagement sur un terrain privé, situé quartier du Pommier à La Mole.

Des arbres coupés, des excavations impressionnantes et des remblaiements qui ne le sont pas moins, visibles de tous les alentours et depuis la départementale : pourquoi ce coin de forêt est-il ainsi saccagé?

Avant tout, l'ASAV rappelle que cette partie du Pommier est devenue constructible lors de la dernière révision du PLU de La Mole (Zone à Urbaniser : 1AUhsur le plan).

N.B. : En fin d'article, des plans, et quelques extraits  du règlement d'urbanisme concernant cette zone.

♣♣♣

Renseignements pris, la mairie était au courant de ces travaux, dûment déclarés. Le policier rural, alerté par notre association, s'est tout de même rendu sur place aussitôt pour voir l'évolution du chantier.

Voici le mail qu'il a envoyé à l'ASAV ce jour-là :

♣♣♣

" [...] Effectivement, je me suis rendu aussitôt sur site, ce lundi 29 janvier 2024, à 15h45, et j’ai constaté, à nouveau, ces remblaiements pour réaliser un chemin d’accès aux trois lots à vendre d’un terrain divisé, au quartier du Pommier, le long du ruisseau de Maravieille.

J’ai pris attache avec les gens sur place et pris connaissance des documents d’urbanisme afférents à la situation du terrain. Une nouvelle étude de géomètre va avoir lieu prochainement.

Ce dossier est en cours d’instruction pour une déclaration préalable de division.

Je vais recontacter le propriétaire pour trouver un terrain d’entente sur la régularisation de ce dossier, pour être en conformité avec le PLU.

Sinon une procédure sera établie par procès-verbal d’infraction.

En outre, je retransfère ces éléments au service instructeur d’urbanisme et à l’élue déléguée à l’urbanisme pour le suivi de cette affaire."

♣♣♣

Conformité des travaux au quartier du Pommier ?
Conformité des travaux au quartier du Pommier ?

Aux dernières nouvelles (12 février 2024), nous avons appris qu'une procédure administrative est d'ores et déjà en cours, car si une demande avait bien été déposée, les travaux ont été entrepris avant que l'autorisation ait été accordée.

En cas de désaccord avec le propriétaire, ou si les travaux persistent dans leur ampleur actuelle, c'est une procédure juridique qui sera engagée cette fois.

La mairie suit donc ce cas de près.
Mais n'hésitez pas à la (re)contacter si vous estimez que quelque chose ne va pas, ou pas assez vite.
Rien n'empêche les riverains de porter plainte, d'ailleurs.
L'ASAV l'aurait fait si la mairie ne s'était pas déjà saisie de cette affaire.

 

♣♣♣

Cette atteinte à la forêt et au paysage, c'est un peu notre faute à tous, aussi !
En effet, qui, en 2019, au moment de l'enquête publique préalable à la révision du PLU, s'est opposé au passage en "Zone à urbaniser" de cette partie du Pommier ? 

Sur ce terrain en pente, il faudra aussi s'attendre, malheureusement, à d'autres coupes d'arbres ("le moins possible" disent les réglementations...), et à d'autres travaux de décaissement lors de la construction des futures maisons, de leurs annexes, leurs piscines, etc.... sans oublier les obligations de débroussaillement face aux risques d'incendies de forêt.

Et le pire est à venir car, tenez-vous bien : depuis les récentes lois qui tendent à resserrer l'urbanisation, chacun des terrains constructibles à cet endroit pourra être divisé par 2 ou par 3. Si bien qu'à terme, ce bout de colline et sa forêt dévastée pourraient théoriquement compter jusqu'à 26 maisons !...

♣♣♣

Situation de la Zone à Urbaniser quartier du Pommier

Situation de la Zone à Urbaniser quartier du Pommier

Zone à urbaniser, détail

Zone à urbaniser, détail

♣♣♣

Extraits du PLU (consultable en ligne sur le site de la Mairie de La Mole, section "Urbanisme") 

TITRE 4 : DISPOSITIONS RELATIVES AUX ZONES A URBANISER 1AUh
 

Règlement d’urbanisme 51
 

ARTICLE AU4 : QUALITE URBAINE, ARCHITECTURALE, ENVIRONNEMENTALE ET

PAYSAGERE
 

4.1. Dispositions générales

Au titre de l’article R111-21 du Code de l’urbanisme, les constructions à édifier ou à modifier

ne doivent pas porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux

paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. Elles

doivent présenter une unité d'aspect et de matériaux compatible avec la bonne économie de la

construction et la tenue générale de l'agglomération. Le permis de construire peut être refusé

si les travaux projetés sont de nature à rompre l'harmonie de l'ensemble.

Dès lors qu’une construction existante présente un intérêt architectural au regard notamment

de sa composition, de son ordonnancement et des matériaux constructifs employés, tous les

travaux réalisés, y compris les ravalements, doivent mettre en valeur les caractéristiques de la

dite construction. Ces dispositions ne font pas obstacle à la réalisation d’extensions de

conception architecturale contemporaine, dès lors que sont mis en valeur les éléments d’intérêt

de la construction initiale.

La conception des constructions devra assurer une continuité harmonieuse avec les bâtiments

existants (aspect des matériaux et modénature de façades notamment), essentiellement dans

le cas de bâtiments accolés.

Les constructions annexes et aménagements extérieurs (clôtures, murs de soutènement,

rampes d’accès…) doivent être conçus de manière à épouser au maximum le terrain naturel et

être réalisées avec les mêmes matériaux et avec le même soin que les constructions

principales.

4.2. Implantation dans le terrain

L’implantation des constructions est choisie de telle sorte que les mouvements de sol soient

réduits au strict minimum en privilégiant une assise au plus près du terrain naturel, sans

terrassements inutiles. Les exhaussements et décaissements sont autorisés dès lors

uniquement qu’ils participent à l’intégration des constructions dans le site et ses abords.

L’apport et l’export de terres extérieures au tènement foncier est interdit.

Dans le cas de constructions édifiées en gradins perpendiculairement aux courbes de niveau,

l'implantation des bâtiments doit faire l'objet d'une composition architecturale de qualité. Les

faîtages sont orientés parallèlement aux courbes de niveau ou aux lignes de restanque.

Tous travaux réalisés sur des éléments paysagers repérés au plan de zonage, faisant l’objet

d’une protection spéciale au titre de l’article L151-19 et L151-23 du Code de l’Urbanisme doivent

respecter les dispositions particulières fixées aux dispositions générales du présent règlement

♣♣♣

Conformité des travaux au quartier du Pommier ?
Partager cet article
Repost0
2 février 2024 5 02 /02 /février /2024 13:07

Pour information, nous reproduisons ci-dessous l'article paru dans Var-matin le 30 janvier 2024

♣♣♣

Écopôle à La Mole: mis en service, le site de valorisation des déchets verts peut produire jusqu'à 10.000 tonnes de compost par an


 

Projet structurant de la communauté de communes, le nouvel Écopôle a été mis en service à La Mole. Plus écologique, le site peut produire plusieurs milliers de tonnes de composts par an.

Jérémy Pastor Publié le 30/01/2024 à 14:45
Théoriquement, le site est capable de transformer 15 à 20.000 tonnes de déchets verts en 10.000 tonnes de compost par an. Photo Philippe Arnassan

Théoriquement, le site est capable de transformer 15 à 20.000 tonnes de déchets verts en 10.000 tonnes de compost par an. Photo Philippe Arnassan

"Avant, il fallait attendre six à dix mois pour obtenir un produit fini et il fallait le remuer encore et encore; désormais, c’est trente jours de fermentation sans rien toucher", résume ainsi Simon Beaujon, responsable de l’Écopôle installé à La Mole.

Avec un investissement de neuf millions d’euros depuis 2019, la structure est enfin ouverte. "Nous finissons la mise en service industrielle du site, c’est-à-dire que nous testons l’infrastructure dans une configuration normale pour savoir si tout fonctionne comme prévu", poursuit-il. "Celle-ci est faite pour réceptionner 15.000 à 20.000 tonnes de déchets verts, lesquels seront valorisés en 10.000 tonnes de composts."

Technologies de pointe

Une opération rendue possible par des technologies de pointe. Les déchets sont déposés par les particuliers et professionnels, directement sur le site ou bien via le réseau de déchetteries du golfe de Saint-Tropez. "Le traitement de ces déchets suit plusieurs étapes. D’abord, il y a le broyage. Avant de les faire fermenter, nous vérifions qu’il n’y a pas d’indésirable comme du plastique, des pierres ou de la ferraille". Pour cela, les équipes du site disposent d’un aimant pour capter la ferraille, d’un souffleur pour éliminer le plastique et d’un tamis pour trier les pierres.

"Nous saturons le tout en eau, puisée du bassin de récupération des eaux de pluie du site. Elles sont traitées par un lit de roseaux dans deux bassins répartis sur une surface de 1.500 m²", énumère-t-il. "Puis nous l’entreposons et laissons la fermentation se faire", détaille Simon Beaumont. "Un processus long de 30 jours, contre plus d’un semestre habituellement."

Une rapidité due à l’installation. Les cinq box, d’une surface totale de 1.800 m² sont recouverts d’une serre dont le toit capte l’air. Celui-ci est injecté dans le compost par la dalle en béton sur lequel il est entreposé. "Il y a plusieurs tubes en PVC parsemés de 2.000 buses chacun injectant l’air dans le compost. Pour que la fermentation se fasse, il faut de la température et beaucoup d’oxygène. C’est ainsi que les bactéries vont pouvoir travailler et apporter la valeur calorifique au compost", détaille le technicien.

Ce compost est désormais produit en 30 jours contre un semestre par le passé. Le tout grâce à un système d’apport d’air novateur au compost lors de la fermentation. Photo Philippe Arnassan.

Ce compost est désormais produit en 30 jours contre un semestre par le passé. Le tout grâce à un système d’apport d’air novateur au compost lors de la fermentation. Photo Philippe Arnassan.

Une question de températures

Et pour surveiller la fermentation, les agents disposent d’un système technologique de pointe. "Nous insérons des sondes dans le compost pour mesurer la température et l’oxygène, l’apport en air est alors adapté en permanence, jour et nuit par les ordinateurs." Car pour que le compost fermente correctement, il faut une température oscillant entre 60 et 80°C.

"Des analyses sont effectuées régulièrement pour assurer que le compost respecte le cahier des charges tant d’un point de vue agronomique - c'est-à-dire que celui-ci remplisse son rôle pour nourrir les sols - qu’environnemental, à savoir qu’il ne cause pas de pollution », enchaîne-t-il. « Le produit est alors à nouveau tamisé pour être ensuite placé en vrac à disposition des particuliers et professionnels du Golfe". Ce matin-là, une entreprise paysagiste est venue remplir la benne de son poids lourd.

La conception de ce compost est plus complexe qu’il n’y paraît. "Nous rendons un produit très fin en termes de texture. 20% à 30% de notre production ne répond pas à ce critère, nous devons alors la retravailler en la réincorporant à d’autres déchets verts pour un nouveau cycle de fermentation", explique Simon Beaujon. "Au final, c’est comme une cuisine, il faut adapter la recette au résultat".

Le rôle de l’Écopôle ne se limite pas uniquement au retraitement des déchets verts. Il revalorise les palettes de bois. "Lorsque nous les récupérons, nous les broyons pour en faire du combustible de biomasse", rapporte-t-il. "Ces derniers sont ensuite envoyés dans une usine de Brignoles, laquelle produit de l’électricité à partir de ces combustibles." 1.500 à 2.000 tonnes produites par an.

Un processus mis à profit localement

Un processus que la communauté de communes souhaite mettre à profit localement, notamment dans le cadre du projet de réseau de chaleur alimentant à terme le lycée du Golfe de Saint-Tropez, le Pôle de Santé de Gassin et la future gendarmerie. Un projet dans les rampes, dont les perspectives restent encore floues.

L’Écopôle peut aussi jouer un rôle en matière de biodéchets (les épluchures de légumes et restes alimentaires de nos repas). Depuis le 1er janvier, la collectivité doit proposer une option de tri à ses habitants et de facto gérer la revalorisation de ces déchets. "Pour le moment, nous ne le faisons pas, mais le cas échéant, les biodéchets seraient alors incorporés aux végétaux et suivraient ainsi le même processus", prévient le directeur du site à ce sujet.

"Particulier et professionnels peuvent d’ores et déjà venir se fournir en compost", conclut Simon Beaujon. "Il faut ramener son contenant pour le transporter." Le tout à un prix de 10 à 15 euros la tonne.

Photo Philippe Arnassan.

Photo Philippe Arnassan.

Plus vertueux pour l’environnement

Moins de manutention, donc moins de gazole avec les tractopelles. Les machines sont désormais électriques et non plus au gazole. Des panneaux solaires, 64 m2 sont en fonction sur le toit pour couvrir une partie de la consommation du bâtiment.

En matière de lutte contre les incendies, cette installation est plus vertueuse. "En saturant le produit en eau avant la fermentation, nous réduisons drastiquement le risque incendie", souligne Simon Beaujeon, responsable de l’Écopôle. "Par ailleurs, les sondes que nous plantons dans le compost pour surveiller la fermentation, nous permettent également d’anticiper tout éventuel départ de feu." Un risque réduit à 99%, selon lui.

Des panneaux solaires ont été installés sur les locaux de gestion de la structure, placé à l’entrée du site. "Il y a 64 m² de panneaux dont la production sera consommée par le site", résume-t-il. À leurs côtés, une terrasse ayant vue sur le site. "Nous y installerons des affiches pédagogiques, lesquelles serviront lors des visites du site par les habitants et scolaires du territoire." Tout un programme.

Partager cet article
Repost0
26 janvier 2024 5 26 /01 /janvier /2024 23:19
© Pixabay (image d'illustration)

© Pixabay (image d'illustration)

Mercredi 24 janvier, à Cogolin, l’ASAV était convoquée au premier « Observatoire Hélicoptères " de l’année.

La réunion était surtout destinée à la rencontre des associations de défense de tout le Golfe avec la nouvelle sous-préfète de Draguignan, Madame Myriam Garcia, en poste depuis l’été dernier.

♣♣♣

Le contact a été positif et prometteur. Madame Garcia semble une personne très ouverte, à l’écoute. Elle considère la question des hélicoptères, dit-elle, comme l’un des principaux dossiers, si ce n’est le principal, de son mandat.
Elle était déjà très au fait de l’ensemble de la question, à la fois consciente de ses complexités, et décidée à rechercher des solutions qui, tout en restant forcément des compromis, iraient vraiment dans le sens de la protection des habitants du Golfe contre les nuisances des hélicoptères.

Plusieurs sujets ont été évoqués. Entre autres, les vols privés, qui causent souvent plus de nuisances que les vols commerciaux. Ces derniers sont relativement plus faciles à encadrer car les compagnies respectent maintenant beaucoup mieux les consignes. Certains vols privés se permettent parfois des détours touristiques au-dessus de lieux habités, en contradiction avec toutes les réglementations.

♣♣♣

L’an dernier, des progrès notables ont été réalisés sur la Presqu’île de Saint-Tropez, notamment, grâce aux réductions du nombre de mouvements autorisés sur toutes les hélisurfaces, privées et commerciales, et à l’obligation de déclaration préalable des hélisurfaces et de tous les mouvements d’hélicoptères.

Malheureusement, comme c’était prévisible, c’était partiellement aux dépens de la Vallée de la Mole, puisqu’une partie du trafic refusé ailleurs s’est reporté vers l’aérodrome.

En réponse à l'ASAV, la sous-préfète s’est dite bien consciente du problème et décidée à lui trouver des solutions.
La plus logique (et c’était déjà l’avis de son prédécesseur) serait de créer une troisième plateforme pour délester l’aérodrome de La Mole et l’hélistation de Grimaud.
La Communauté de Communes est activement incitée à rechercher une solution, à proximité des zones qui intéressent la clientèle estivale, c’est-à dire le bord de mer et Saint-Tropez.

Il faut encore de la patience, car, si des terrains possibles sont en vue (on parle entre autres des Marines de Cogolin...), évidemment les candidats sollicités se font « un peu » tirer l’oreille.
Mais on avance, affirme Madame Garcia…

Nous aurons plus d’informations concrètes la veille de la parution du nouvel arrêté préfectoral, au mois de mai (les dates de la « saison estivale » sont un peu modifiées, en 2024 elle commencera officiellement plus tôt et finira plus tard que les années précédentes).

A suivre, donc...

♣♣♣

Partager cet article
Repost0
27 mai 2023 6 27 /05 /mai /2023 09:59

"Le ministre chargé des Transports veut réduire de 80% les rotations d'hélicoptères dans la presqu'île de Saint-Tropez!" L'incroyable nouvelle, annoncée par la presse en début de semaine, a réjoui les associations qui se battent depuis plus de 20 ans contre les nuisances croissantes des hélicoptères. Mais comment une telle décision peut-elle être appliquée, et comment sera t'elle déclinée?

♣♣♣

Hier avait justement lieu à Cogolin la (désormais traditionnelle) réunion d'avant-saison sur les hélicoptères, prévue depuis longtemps. Elle était présidée par le sous-préfet Eric de Wispelaere, en présence notamment des élus du Golfe, des dirigeants des compagnies d'hélicoptères, et des associations, parmi lesquelles l'ASAV bien entendu.

Le sous-préfet, après avoir brièvement rappelé les évolutions de la saison 2022, a fait part de sa surprise devant cette soudaine annonce de l'Etat, tombant 15 jours avant l'arrêté préfectoral qui doit réglementer la saison 2023.

Il va falloir trouver des solutions dans l'urgence ! Oui, mais lesquelles?

Au cours du tour de table qui a suivi, chacun a pu faire part des ses observations, de ses doutes, de ses craintes, mais peu de solutions nouvelles ont été suggérées, du moins à court terme.
Un consensus s'est malgré tout établi sur le fait qu'on ne pouvait pas surcharger davantage l'hélistation de Grimaud et l'aérodrome de La Mole, lesquels ont du accueillir l'an dernier, jusqu'à saturation, l'excédent du trafic qui n'était plus autorisé sur les hélisurfaces de la Presqu'île.

Ce n'était qu'une solution provisoire, assure le sous-préfet.

Mais peut-on trouver d'autres points d'atterrissage (l'une des principales suggestions) sans créer des nuisances nouvelles à d'autres endroits?

Le sous-préfet est resté mystérieux, déclarant qu'il avait déjà deux ou trois pistes sérieuses, mais qu'il ne pouvait pas en parler tant que le travail n'était pas plus avancé. Il nous a donc donné rendez-vous pour une nouvelle réunion, où il nous fera part de ses décisions pour la saison.

A suivre !...

♣♣♣

Ci-dessous : l'article de Var-matin, publié le 24 mai d'après une information France Inter

 Les nuisances provoquées par les survols d’aéronefs sont dénoncées depuis de nombreuses années par riverains et associations dans le golfe de Saint-Tropez. Photo DR

Les nuisances provoquées par les survols d’aéronefs sont dénoncées depuis de nombreuses années par riverains et associations dans le golfe de Saint-Tropez. Photo DR

Hélicoptères dans le Golfe de Saint-Tropez: le gouvernement veut donner un coup d'arrêt

D’après une information France Inter, le ministre des transports, Clément Beaune, a ordonné au préfet du Var de réduire de 80 % les survols d’aéronefs au-dessus de la presqu’île de St-Tropez.

P. PA. Publié le 24/05/2023 à 14:50, mis à jour le 24/05/2023 à 14:40 

Selon nos confrères de France-Inter, Clément Beaune souhaite réduire drastiquement les nuisances sonores provoquées par les survols d’hélicoptères au-dessus de la presqu’île de Saint-Tropez.
La station radiophonique publique assure que le ministre des Transports a donné au préfet du Var la consigne de réduire de 80% les rotations de ces aéronefs dont riverains et associations de défense de l’environnement se plaignent depuis de nombreuses années.
Clément Beaune aurait ainsi demandé à Evence Richard de "mettre en place tous les moyens nécessaires à l’application stricte du dispositif en vigueur" en l’invitant à lui "faire part au plus vite de toutes les propositions de nature à améliorer encore la situation sur la presqu’île dès l’été 2023, d’ici le 10 juin".

Une première étape déjà franchie en 2022

Pour rappel, le cadre réglementaire entourant la circulation des hélicoptères avait déjà évolué avant la saison estivale 2022 qui avait alors connu une réduction des nuisances. En effet, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) avait été contrainte d’adapter la réglementation en vigueur après une série de succès des associations et de la commune de Ramatuelle devant le tribunal administratif.

L’arrêté et le décret nationaux de mai 2022 ont notamment obligé les hélicoptères à s’équiper de transpondeurs et instauré une amende pouvant aller jusqu’à 3.750e pour chaque dépassement d’utilisation des hélisurfaces constatés.

Néanmoins, ni les associations, ni les élus de l’intercommunalité n’étaient pleinement satisfaits de ces évolutions réglementaires et réclamaient une limitation du nombre global de survols et d’hélisurfaces et l’accessibilité des données de vol afin d’assurer le respect de ces quotas.

 

 

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2022 5 30 /09 /septembre /2022 19:32
Sur l'aérodrome de La Mole : photo d'Alexis sur Canalblog ("Mes photos d'ici et d'ailleurs")

Sur l'aérodrome de La Mole : photo d'Alexis sur Canalblog ("Mes photos d'ici et d'ailleurs")

Le 17 mai à Draguignan, puis le 20 juin à Cogolin, le sous-préfet avait organisé des « Réunions Hélicoptères » , en présence des maires du Golfe, des représentants des compagnies d’hélicoptères, des associations de défense des riverains, de la police de l'air etc.
Ces deux premières réunions étaient destinées à préparer la saison d’été 2022, en tirant les leçons de l’année précédente où aucune règle n’avait plus été respectée, et pour mettre en place en les aménageant autant que possible les décisions gouvernementales prises en tout début d’année – malheureusement les demandes des habitants du Golfe de Saint-Tropez qui souhaitaient des mesures particulières, en raison de la densité du trafic sur un si petit territoire, n’ont que peu ou même pas du tout été prises en considération par l’État.

Pour résumer en simplifiant grossièrement, le préfet avait accepté de tester cette année une sorte de compromis, en limitant, entre autres mesures, à 200 pour l’année les mouvements sur chacune des hélisurfaces commerciales du Golfe, ce que les hélicoptéristes trouvaient pourtant impossible à tenir sans refuser des clients...

♣♣♣

Jeudi 11 août les associations, sous l’égide de l’Union Française Contre les Nuisances des Aéronefs (UFCNA), ont tenu une Réunion publique à Gassin, de façon à informer le public et surtout pour étudier les remontées d’observations des habitants des différentes communes. 
Un article est paru sur Var-matin à ce sujet, qui se faisait l’écho du « ras-le-bol » des dirigeants d’associations, qui après toutes ces années de lutte, désespèrent de parvenir un jour à limiter le trafic et les nuisances. Mais aucun ne veut baisser les bras !

♣♣♣

Mardi 27 septembre avait lieu une nouvelle « Réunion Hélicoptères » à Grimaud, pour un bilan de fin de saison avec le sous-préfet. Bilan très mitigé : si quelques progrès ont pu être constatés pour certaines communes, il existe toujours beaucoup trop de nuisances. De plus, une forte partie du trafic s’est reportée vers l’héliport de Grimaud et l’aérodrome de La Mole.

En ce qui concerne ce dernier, comme c’était le seul lieu où ne s’appliquait pas la « pause méridienne » accordée à toutes les hélisurfaces et même à l’héliport de Grimaud, la densité du trafic s’est révélée dans l’ensemble vraiment infernale. S’y ajoute le non-respect par certains aéronefs des circuits recommandés, infligeant à nombre de riverains des survols à basse altitude trop fréquents et réellement insupportables.

♣♣♣

Le sous-préfet a promis de prendre particulièrement en considération les remarques de l’ASAV lors de la Commission Consultative de l’Environnement de l’Aérodrome de La Mole (familièrement « CoCoEnvi »), qui doit se tenir cet automne.

C’est le moment ou jamais de faire parvenir vos remarques, vos doléances et vos suggestions d’amélioration à l’association, qui pourra les transmettre au cours de
cette importante réunion.

 

Réunion publique du 11 août à Gassin

Réunion publique du 11 août à Gassin

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2021 6 10 /07 /juillet /2021 13:10

Nous relayons ici un article de Var-matin, où un viticulteur du Val d'Astier s'inquiète des risques encourus par la nappe phréatique, suite à l'installation, chaque été, d'un très grand nombre de caravanes dans la vallée de La Mole.

Questionnées par l'ASAV les années précédentes, les autorités semblaient plutôt démunies, ou minimisaient le problème. Des études ont-elles eu lieu concernant les conséquences de cette occupation massive et incontrôlée sur les zones de captage?

La santé publique et l'état de la nappe phréatique sont en jeu. Il nous semble urgent de prendre la question au sérieux.

♣♣♣

 

Selon un viticulteur du Golfe de Saint-Tropez, l'afflux de caravanes mettrait en danger les nappes phréatiques

N. SA. Publié le 09/07/2021 à 15:50, mis à jour le 09/07/2021 à 15:53

Les trois dernières semaines ont été intenses en matière de flux de caravanes dans le Golfe de Saint-Tropez, et plus particulièrement dans la vallée de La Môle, qui concentre plusieurs sites privilégiés par la communauté des gens du voyage.

Bruno Seignez, propriétaire du domaine Val D’Astier à Cogolin est aux premières loges pour assister à ces migrations. Son domaine, à son corps défendant, est occupé par des caravanes depuis une quinzaine de jours.

Le viticulteur préfère mettre le doigt sur un aspect très précis de cet afflux, recensé cette saison à 800 attelages dans le Golfe: "La pollution des nappes phréatiques sur laquelle est pompée l’eau que nous consommons dans les douze communes du Golfe", assène Bruno Seignez.

Une situation qui se répète dans la vallée entre Cogolin et La Mole: "Il y a plusieurs campements le long de la rivière dans la vallée de la Mole, et ils sont tous positionnés sur la nappe phréatique".

L’incompréhension le gagne. "Les autorités m’ont interdit de bloquer mes propres terres. On laisse faire ce que tout le monde nous interdit de faire". Depuis trois semaines, "la station du Val d’Astier est pompée. La rivière ne coule plus."

N. SA. Publié le 09/07/2021 à 15:50, mis à jour le 09/07/2021 à 15:53

♣♣♣

Partager cet article
Repost0
10 avril 2021 6 10 /04 /avril /2021 22:53

Dans le numéro 28 (avril-mai 2021) du magazine municipal de la ville, à la page 43, le maire de Cogolin répond, par "vrai" ou par "faux" aux questionnements des lecteurs sur les intentions de la municipalité.

Voici ce qui est dit des projets à l'étude dans la vallée de la Mole....

♣♣♣

La plateforme de traitement des déchets inertes envisagée route de la Mole ne se fera pas ?

VRAI/FAUX.

"Ce projet de plate-forme porté par VIKA-COLAS est une nécessité en soi face aux besoins de notre territoire. Par ailleurs, j’ai toujours la volonté de voir déplacer STMI de son site actuel, en bordure de la Giscle. Cependant, le site proposé par VIKA-COLAS semble poser un ensemble de questionnements liés à l’environnement dont nous discutons avec les services de l’Etat. C’est une démarche qu’il eût été utile d’avoir à l’époque où M. Patachini a déposé sa demande d’exploitation du site toujours loué par lui aux nouveaux exploitants de STMI."

 

♣♣♣

La mairie veut passer 25 hectares de vignes en zone constructible ?

FAUX.

"Nous étudions la possibilité de transférer les équipements publics sur le plateau du Carry, c'est à dire les stades, le Cosec, le Gym B, la salle de la Cauquière, peut-être les tennis... le tout pour une surface de l'ordre de 6-7 hectares. Mais, et tout commence après le mais, ces surfaces ne sont pas destinées à des promoteurs mais à de l'équipement public. Par ailleurs, elles seront intégralement compensées par le passage de zone à urbaniser en zone agricole !!!

Le sujet est le suivant : les terrains à urbaniser dont dispose la ville aujourd'hui se situent quartier Négresse, entre les courts de tennis et le club de tir, pour une surface de plus de 20 hectares. Ces terrains sont loin du centre-ville, et la création d'un plateau sportif à cet endroit revient à créer Les Blaquières bis, ce qui n’est évidemment plus d'actualité car chacun sait que l'on essaye aujourd'hui d'éviter les transports individuels et de privilégier la proximité. Le projet de la ville, qui, je le rappelle, travaille au quotidien avec la DDTM, la DREAL, les services de l’État, serait de passer cette zone à urbaniser en zone agricole. Donc, plus de 20 ha qui deviennent agricoles contre 7 ha qui serviront à la construction du quartier sportif. Ceux qui colportent ce ragot sont a priori les mêmes qui, lors du projet de création de zone agricole protégée par la ville, venaient s'intéresser aux terrains du voisin mais qui me demandaient discrètement de passer en zone constructible les leurs, j'imagine que ce sont ceux qui ont inspiré Pagnol pour écrire Jean de Florette..."

 

♣♣♣

A suivre...

 "Terre-Mer Magazine" : Le maire de Cogolin  revient sur les projets qui concernent la vallée de la Mole
Partager cet article
Repost0
6 mars 2021 6 06 /03 /mars /2021 16:39

Var-matin fait le tour de la question dans l'article reproduit ci-après :

La Communauté de communes a conforté son action de diagnostic sur un trafic aérien qui génère trop de nuisances, en adoptant une nouvelle compétence. Les résultats sont à suivre...

E.C et N. SA  Publié le 05/03/2021 à 12:04

Deux nouvelles prises de compétence adoptées lors de la même séance du conseil communautaire, c’est assez rare et peut-être unique dans l’histoire de la Communauté de communes du golfe de Saint-Tropez.

Avant de délibérer sur "l’organisation de la mobilité"- voir notre édition du 2 février - les élus ont en effet autorisé la ComCom à intervenir au titre des "études et prévention destinées à concourir à la politique de lutte contre les nuisances sonores générées par les aéronefs".

Ce dernier terme vise évidemment les hélicoptères, dont la quantité de survols au-dessus du Golfe pendant la saison estivale est une problématique récurrente depuis de longues années... exception faite de 2020 qui, en raison de la crise sanitaire et de l’absence de toute la clientèle étrangère hors Schengen, a vu le trafic aérien nettement réduit, pour le plus grand bonheur des riverains et résidents secondaires!

À partir du 1er juillet

En préambule, avant de donner la parole à Jean Plénat en charge de cette épineuse question, le président Vincent Morisse lui a rendu hommage.

"Nous avons trouvé un maire courageux pour aller se réunir autour du sous-préfet, des hélicoptéristes, des associations de défense et de lutte contre les nuisances, en partenariat avec les maires directement concernés et en particulier ceux de Gassin, Ramatuelle et Saint-Tropez, pour effectuer un diagnostic de notre territoire, avec des chiffres qui se sont avérés très étonnants, grâce aux études qui ont été lancées et qui collent à la réalité."

Cette démarche de la ComCom a été initiée il y a plus de deux ans et a donc abouti à un état des lieux, évoqué à l’automne 2020 lors du dernier Observatoire des hélicoptères sur le Golfe de Saint-Tropez, une structure de concertation entre tous les intervenants, prévue par arrêté préfectoral (voir notre édition du 20 octobre 2020 ).

Pour autant, l’implication de la ComCom dans ce dossier et la part active qu’elle souhaite y prendre rendaient nécessaires qu’elles s’inscrivent dans une compétence à part entière.

"C’est un cadre juridique qui nous légitimise à la table des discussions, qui nous permet d’intervenir, d’être partie prenante dans les décisions qui seront prises par les services de l’État", soulignait encore Vincent Morisse.

C’est donc chose faite. Cette nouvelle compétence sera effective au 1er juillet prochain, validée par arrêté préfectoral, les douze conseils municipaux de la ComCom étant d’ici là invités à en délibérer dans un délai de trois mois. Au-delà, leur décision sera réputée favorable.

Concrètement, cette nouvelle compétence devrait accompagner les tests de barges à terre qui avaient été prévus à l’automne dernier, avant d’être annulés par les conditions météo puis par les contraintes du reconfinement.

Une solution aujourd’hui privilégiée, avec une arrivée et un départ par la mer, pour réduire les nuisances sonores de manière importante.

La ComCom a suggéré des propositions d’amélioration qui pourraient être expérimentées dès cet été et faire ensuite l’objet d’un bilan, avant de développer pour la saison 2022 une nouvelle organisation des transports aériens sur le Golfe qui pourrait être acceptable pour tout le monde.

Le pari est lancé, il est de toute façon incontournable dans cette « exception » du golfe de Saint-Tropez, où le tourisme de luxe et les nuisances qui l’accompagnent doivent pouvoir cohabiter avec les habitants.

Sur le chemin étroit de la médiation

Parallèlement à l’action de la Comcom’, une médiation, initiée par la justice est en cours entre l’Etat et deux associations de défense.

Si cela peut paraître original qu’un magistrat soit en charge d’une médiation, cela découle en réalité "d’une volonté forte du conseil d’état d’installer la culture de la médiation au sein de la justice administrative. Dès qu’une requête arrive devant la juridiction, on y réfléchit", soutient Philippe Harang, vice-président du tribunal administratif de Toulon (référent médiation dans le Var pour le conseil d’État) et acteur de cette médiation sur le survol des hélicos. Seule limite dans la résolution du litige: l’ordre public".

En l’espèce, la problématique du survol des hélicos a été signalée "comme une affaire sensible" d’où l’intérêt de ce processus: "c’est une difficile confrontation entre des intérêts liés à la liberté du commerce, de se déplacer, face à la tranquillité, la sérénité du public pour les associations", englobe-t-il. Même si ce sont "des principes forts qui s’opposent".

Mais l’espoir est permis: la médiation qui a été acceptée par l’État (sous-préfecture) et deux associations de riverains basées à Gassin, Halte Hélico et la Sentinelle. Une première phase vient de s’achever: une prise de contact où "j’ai écouté, rencontré les deux parties séparément. Aujourd’hui, je sais quelle est la position de chacun", cadre le magistrat.

Le but du jeu: "évaluer la marge de manœuvre, chacune des parties a une position maximale, l’intérêt est de voir où l’on peut placer le curseur".

Dans un deuxième temps, deux réunions successives sont prévues: "La première rencontre (mi-mars) sera très concrète: on entre dans le processus de discussion/négociation pour dégager un point raisonnable d’accord. On va réfléchir à court terme avec des mesures provisoires et à long terme", détaille-t-il.

Il y aura un deuxième rendez-vous dans la foulée (d’ici le 10 avril).

"J’ai prévu de contacter les tiers: les opérateurs de transport, les élus et la sphère économique" afin d’avoir une vue d’ensemble.

En espérant qu’un compromis se dégage aisément.

Le sous-préfet: "j’accepte très volontiers":
"C’est un dossier compliqué où il n’y a pas de bonnes solutions, ni de mauvaises", reconnaît le sous-préfet, Eric de Wispelaere. Des choses ont changé depuis un an, la Com-Com s’implique dans cette compétence, pour trouver des sites où concentrer les mouvements. On est arrivé à un plafond pour les vols."

Asso La Sentinelle: "On espère avancer" : 
"Il y a toujours eu une attitude de compromis de la part des associations, indique l’avocat Kévin Brigant. Après une longue inertie, on profite d’une évolution des mentalités. Il y a une prise de conscience."

Halte Hélico: "On n’a pas fermé la porte":
Le président d’Halte Hélico, Jean-Claude Molho, montre des signes favorables. "On a accepté la médiation suite aux trois recours formés contre les arrêtés du sous-préfet. On n’a pas fermé la porte. On est toujours ouvert si l’on peut trouver une solution pérenne, même si nous en doutons".

Un bémol en écho aux longues batailles engagées depuis une quinzaine d’années sur le sujet, sans grand résultat.

"Pas sûr que nos exigences soient acceptées. Nous avons un ou deux points pour lesquels on ne reviendra pas en arrière, sur la sécurité. Sinon, on ira au fond du procès."

Partager cet article
Repost0
3 mars 2021 3 03 /03 /mars /2021 15:30

A la fin du conseil municipal de Cogolin, le 2 mars 2021, la question a été soulevée par l'opposition. Voici l'article publié par Var-matin sur ce sujet.

Plateforme de déchets du BTP, décision reportée
Partager cet article
Repost0
8 juin 2020 1 08 /06 /juin /2020 15:15
Bombyx, le retour !

C'est la fin du confinement aussi pour les chenilles du Bombyx disparate, ce papillon aux couleurs assez ternes, mais aux larves atteintes de fringale dévastatrice!

Souvenez-vous, au printemps dernier, elles avaient envahi la forêt du Dom et ses environs, défoliant de façon spectaculaire les chênes-liège, notamment, et d'autres arbres aussi, jusque dans nos parcs et jardins. Leur descendance, éclose de fraîche date, menace de faire de même ce printemps.

Que l'on se rassure pourtant, cette invasion n'aura sans doute pas la même ampleur cette année. Et l'an prochain la situation sera redevenue à peu près normale. Car la nature a mis au point des systèmes de défense qui ont fait leurs preuves. C'est ainsi que ces pullulations ont un caractère cyclique : elles reviennent en moyenne tous les 10-15 ans, pour un retour à l'équilibre pendant les années suivantes.

Quel est donc le système de défense de la forêt?

Si l'on est tant soit peu observateur, on constate que nombre de ces chenilles portent, collé sur leur corps, un tout petit grain blanc ou jaunâtre, qui n'est autre que la ponte d'un insecte prédateur. Il existe plusieurs espèces de guêpes et mouches ainsi spécialisées dans la prédation des chenilles. Certaines mini-guêpes pondent même directement dans la chenille. La larve du prédateur, une fois éclose, dévore peu à peu son malheureux hôte de l'intérieur, épargnant jusqu'au dernier moment les organes vitaux, avant de se métamorphoser, à l'intérieur ou à l'extérieur de la chenille finalement vidée de sa substance. C'est ainsi que l'on peut voir, contre des chenilles mortes ou mourantes, des petits cocons d'où sortiront au bout de quelques jours de nouveaux prédateurs adultes.

Par ailleurs les oiseaux, au premier rang desquels corbeaux, pies et geais, que l'on considère pourtant comme nuisibles, et certains petits passereaux, dévorent de grandes quantités de chenilles, qu'ils ont appris à fendre et vider sans être incommodés par leurs poils.

Enfin, le Bombyx disparate a aussi un ennemi féroce en la "personne" d'un bel insecte, le grand calosome., et de sa larve, beaucoup moins avenante que lui, voire même assez répugnante quand elle devient "obèse" à force de voracité, avec des renflements de "bonhomme Michelin" qui font saillie entre ses anneaux... Cette larve, qui se cache généralement au sol, passe souvent inaperçue, tandis que l'adulte, qui mesure de 3 à 4 cm, est spectaculaire avec ses brillantes couleurs métallisées. Il est très actif, nuit et jour, courant inlassablement dans la végétation à la recherche de chenilles tombées, escaladant les troncs avec agilité pour chasser ses proies dans les feuillages des arbres. Chaque calosome dévorerait une centaine de chenilles et de chrysalides en une seule saison. Trop repérable, il serait lui même une victime facile sans son système de défense, l'émission dès qu'il se sent menacé d'un liquide irritant à l'affreuse odeur chimique particulièrement efficace : si votre chat ou votre chien trop curieux s'est avisé de vouloir s'amuser avec un grand calosome, il ne recommencera pas de sa vie!

Bombyx, le retour !Bombyx, le retour !

Bref, le cycle du Bombyx disparate commence par une année où les chenilles pullulent au point de parfois dévorer, comme l'an dernier, le feuillage d'une forêt entière sur des milliers d'hectares. L'année suivante, il naît presque autant de chenilles, voire davantage si les conditions hivernales leur ont été favorables, mais les prédateurs sont au rendez-vous et la population de chenilles décroît. La troisième année, les prédateurs grouillent, les chenilles se raréfient de façon spectaculaire. Les années suivantes, les chenilles deviennent rares, mais les prédateurs également, puisqu'ils n'ont plus rien à manger. Et la situation se maintient ainsi pendant une dizaine d'années, voire plus, jusqu'à ce que le Bombyx disparate retrouve des conditions particulièrement favorables et que ses populations explosent à nouveau. Et le cycle recommence, entre ennemis et amis des arbres!

Mais les arbres justement, comment s'en sortent-ils?

Comme vous l'avez constaté l'année dernière, la plupart des chênes-liège, totalement dépouillés de leurs feuilles pendant plusieurs semaines, ont déclenché en début d'été une deuxième feuillaison. Cela leur a demandé de mobiliser toutes leurs ressources, et certains en sont morts, surtout s'ils étaient déjà affaiblis par des années de sécheresse. Quand il pleut suffisamment les années suivantes, la plupart des arbres se remettent plus ou moins bien. Par contre, si le climat tend à s'assécher selon la tendance observée ces dernières décennies, les populations de chênes-liège risquent de devenir de plus en plus fragiles.

L'équilibre millénaire qui régit la forêt et ses hôtes est-il sur le point de basculer?...

♣♣♣

Si vous souhaitez en savoir davantage, les liens suivants pourront vous être utiles

Partager cet article
Repost0
26 avril 2020 7 26 /04 /avril /2020 16:13

Un article de Var-matin le précise bien : ce n'est qu'un "avis", mais qui va dans le sens souhaité par les associations de riverains du Golfe de Saint-Tropez : le trafic des hélicoptères ne doit pas croître de façon exponentielle, au mépris des habitants.

En ce qui concerne la Vallée de la Mole, seule la station dite "de La Mort du Luc" est concernée dans cet avis, et non les habitants de la vallée en direction de l'aérodrome, et les riverains de celui-ci... mais cet avis prouve qu'il existe des garde-fous. Il ne faut pas relâcher notre vigilance, l'obstination finit par payer... au moins dans une certaine mesure.

En attendant la fin du confinement, profitons encore un peu de cette ambiance inespérée dans la vallée : de l'air pur et le chant des oiseaux, au lieu de l'habituel vrombissement des moteurs et de leur pollution. Le malheur des uns...

Hélicoptères : l'avis de la mission environnementale
Partager cet article
Repost0