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30 novembre 2020 1 30 /11 /novembre /2020 17:48

Ce 30 novembre, un article en pleine-page est paru dans Var-matin, sous la plume du journaliste Emeric Charpentier.

Il reprend les principales raisons qu'ont les adhérents de l'ASAV et les riverains du terrain en question de s'opposer au projet. Voici cet article (si vous ne parvenez pas à le lire, nous en reprenons plus bas le texte intégral) 

♣♣♣

Plateforme de déchets du BTP : Var-matin se fait l'écho de notre position

♣♣♣

Voici, plus facile à lire sans doute, le texte de l'article en ligne

♣♣♣

Le projet de plateforme de déchets Cogolin soulève beaucoup de critiques et d’inquiétudes

PAR E. C.    Mis à jour le 30/11/2020 à 07:55    Publié le 30/11/2020 à 07:50

Voilà la vue, imprenable, qu’une des propriétés voisines aura sur le site bordé (à gauche) par la route départementale

Voilà la vue, imprenable, qu’une des propriétés voisines aura sur le site bordé (à gauche) par la route départementale

L’Association pour la sauvegarde et l’aménagement de la vallée de La Mole est vent debout contre le projet de plateforme de déchets Cogolin. Et elle n’est pas la seule, alors qu’une concertation est ouverte en mairie.

C’est un projet qui soulève décidément beaucoup de critiques et d’inquiétudes. Voire une franche opposition, à l’image de celle affichée par l’Association pour la sauvegarde et l’aménagement de la vallée de La Mole (ASAV), créée en 1976 et qui regroupe, bon an mal an fonction des actions menées, une quarantaine d’adhérents.

Ce projet, privé, est celui d’une plateforme de tri et de valorisation des déchets inertes du bâtiment et des travaux publics et de certains déchets non dangereux sur un terrain privé d’environ 22.000 m2 situé en bordure de la RD 98, entre Cogolin et La Mole au lieu-dit Le Rayol.

Le 24 septembre dernier, le conseil municipal s’est prononcé en faveur de cette plateforme qui nécessitera au passage une modification du Plan local d’urbanisme (PLU) puisque le terrain est situé en zone agricole et qu’il est du reste planté de vignes - notre édition du 29 septembre -.

Mais quelques jours plus tard, premier "pavé dans la mare" jeté par la société STMI qui exploite deux autres plateformes du même type à Cogolin et à Sainte-Maxime, laquelle mettait en doute la pertinence économique de ce nouvel équipement sur le Golfe - notre édition du 12 octobre -.

CONTRAIRE À LA DÉFENSE DES TERRES AGRICOLES

Mais ce n’est pas, loin s’en faut, le seul problème que pose ce projet, comme l’explique la présidente de l’ASAV Catherine Biron: "Cette installation dénaturera le site et ses environs de manière irréversible. Quel intérêt y aurait-il à installer du retraitement de matériaux inertes dans une zone agricole, alors même que les agriculteurs sont en recherche permanente de foncier ? C’est une décision contraire au SCoT en cours de finalisation, qui préconise la protection des terres agricoles et des paysages. Contraire aussi aux intentions affichées par la Communauté de communes, qui soutient les projets agricoles et encourage depuis plusieurs années la reprise agricole, tout spécialement dans cette vallée de La Mole."

La Chambre d’agriculture s’est elle-même exprimée, annonçant son avis défavorable au projet lors de la concertation préalable qui s’est ouverte depuis en mairie et se poursuit jusqu’au 20 décembre avec mise à disposition du public d’une note de synthèse et d’un registre d’observations.

"Quel intérêt y aurait-il à multiplier les sites de recyclage alors que le besoin local serait inexistant selon les professionnels ? poursuit Catherine Biron. À moins que l’intention soit aussi de retraiter des déchets en provenance de la région, ce que pourrait laisser entrevoir une lecture attentive des documents..."

DES NUISANCES MULTIPLES

"Tout cela en portant atteinte à la tranquillité des riverains: outre des habitations dispersées, le lotissement Le Bois Fleuri est situé à moins de 400 m de là, alors que le bruit des engins de concassage et de criblage sera perceptible à plus d’1 km. Il faut savoir aussi que plusieurs propriétaires alentour tiennent des chambres d’hôtes. Une telle installation serait catastrophique pour eux."

"Elle portera également atteinte au paysage car outre les engins, machines et bâtiments d’exploitation, les déchets pourraient former des tas de 7 m de haut ; à la valeur des habitations et des terrains ; aux vignes voisines, avec le risque d’un déclassement des parcelles en AOC ; à la qualité des sols et à la qualité de l’air du fait de la poussière et des particules, que l’arrosage prévu ne peut suffire à éliminer ; voire à la qualité de la nappe phréatique, qui risque d’être contaminée à proximité des zones de captage d’eau potable du Val d’Astier. L'Agence régionale de santé a également fait connaître, par courriel du 26 octobre, que la proximité du périmètre de protection éloigné des captages de la nappe de la Giscle et de La Mole peut laisser supposer un impact du projet sur cette zone de vigilance."

Il y a enfin, selon elle, le risque que les flux de camions entre deux courbes renforcent le caractère déjà très accidentogène de cette route départementale. Elle appelle donc ses adhérents et tous les riverains concernés à se déplacer en mairie d’ici le 20 décembre pour faire connaître et argumenter leur opposition "totalement apolitique" au projet.

Le commissaire-enquêteur risque d’avoir du pain sur la planche!

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Ci-dessous le lien vers l'article en ligne sur le site de Var-matin

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