La direction de l’aérodrome de La Mole a organisé récemment une réunion à laquelle étaient conviés les chefs d’entreprise du Golfe de Saint-Tropez.
Nous avons lu l’article de Var-Matin du 23/11/2013 (lien ci-dessous) qui relate cet évènement.
♣ ♣ ♣
Le but de cette réunion : présenter l’ensemble des services destinés aux entreprises.
Et aussi rassurer les riverains sur les projets de l’aérodrome...
Combien de « patrons » cogolinois et molois dans l’assistance ? L’auteur de l’article ne le précise pas...
Quoi qu’il en soit, les « riverains » présents (lesquels? il existe très peu d’entreprises « riveraines » de l’aérodrome!) semblaient, soit très, très naïfs, soit arrivés dans la région tout récemment, en tout cas vraiment très peu au courant de la vraie problématique posée par l’aérodrome.
♣ ♣ ♣
Petit commentaire de texte :
- Si les nuisances sonores ont été mentionnées, aucune allusion à la pollution par exemple.
- La piste « ne sera pas rallongée », mais personne, non personne, n’a pensé à demander si les dirigeants envisagent encore de l’utiliser dans sa totalité, ce qui nous ramènerait fatalement aux projets pas encore vraiment enterrés de détournement ou couverture de la rivière.
- « Un passager de l'aéroport, c'est en moyenne 1 724 euros par jour dépensés dans le golfe», insiste le directeur. Oui, mais combien d’euros dépensés à La Mole ou Cogolin ? Plus que probablement près de zéro. Là encore, si l’on en croit l’article, personne, non toujours personne, n’a pensé à ce mince détail…
- « Il faudra désormais l'appeler « aéroport international du golfe de Saint-Tropez », explique son directeur Pierre Fourques. » « Plus chic. À la hauteur de sa clientèle » poursuit l’auteur de l’article.
C’est clair, La Mole, ça fait trop minable !... (remarquons au passage que cette « nouvelle » appellation remonte à plus de dix ans, sur les panneaux d’accueil et le site web notamment…)
En résumé, les « vrais » riverains, victimes collatérales méprisables, ne voient toujours, de l’aérodrome, que les nuisances qu’ils doivent subir pour le bénéfice quasi exclusif des communes « bling-bling » (le terme a été cité) comme Saint-Tropez ou Ramatuelle.
Ce n’est qu’à la fin de la réunion que les dirigeants de l'aérodrome annoncent enfin la couleur, en concédant qu'« il y aura plus d'avions si l'activité du golfe s'étend ».
Et, inévitablement, encore plus d’hélicoptères, forcément. Nous ne nous attendions pas à des miracles.
Par contre, la phrase citée ci-dessous a de quoi surprendre : « Les riverains, eux, sont soulagés de savoir qu'ils vont pouvoir continuer à dormir les nuits d'été »…
Pure plaisanterie? Pas si sûr : ceux qui ont bonne mémoire se souviendront qu’un très lointain projet d’extension de l’aérodrome (qui heureusement n’avait pas abouti) impliquait son ouverture nocturne.
Pourquoi donc cette idée a-t-elle soudain ressurgi ?
Non, surtout, ne nous laissons pas endormir !
♣ ♣ ♣
L'aéroport de la Môle veut cibler l'aviation d'affaire
L'équipe du terrain d'atterrissage de la Môle, à 18 km de St-Tropez, a présenté aux patrons sa palette de services. Elle a aussi tenu à rassurer les riverains : la piste ne sera jamais rallon...