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6 octobre 2022 4 06 /10 /octobre /2022 17:32
Une jolie surprise d'automne : la Spiranthe spiralis

Imaginez… vous vous promenez en début d’automne, quelques jours après une petite pluie - c’est quelque part dans le Golfe de Saint-Tropez ou dans la forêt des Maures, sur un petit chemin, une prairie clairsemée ou sous des arbres peu denses - lorsque tout à coup vous parvient une odeur délicieuse… En cherchant bien autour de vous, vous finissez par aviser une toute petite plante sur laquelle vous avez failli marcher, une tige enroulée en étroite spirale de 10 ou 15 centimètres tout au plus, qui porte de minuscules clochettes crème presque verdâtres. En vous penchant sur elle, vous découvrez que le parfum qui vous a surpris émane bien de ces fleurettes semblables, ainsi vues de tout près, à des fleurs d’orchidées en miniature.

Et c’est en effet une petite orchidée sauvage que vous venez de découvrir, la spiranthe d’automne, ou Spiranthe spiralis.

Sa petite taille et sa discrétion font qu’elle est loin d’être aussi connue que les orchidées locales printanières, mais elle possède un charme bien à elle, dû à son originalité et à son parfum raffiné, délicat et intense à la fois.

Surtout ne la cueillez pas, elle est peu répandue, et les milieux où elle vit sont fragiles, même si elle est moins menacée que sa cousine la Spiranthe d’été.

Pour mieux la connaître, vous pouvez entre autres consulter sa fiche sur le site du CBN (Conservatoire Botanique National) : https://cbnbp.mnhn.fr/cbnbp/especeAction.do?action=fiche&cdNom=124701

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Les photos ci-dessous sont extraites du blog de Danielle :
"Herbier d'ici et d'ailleurs"  :
http://herbierdicietdailleurs.eklablog.com/pourquoi-par-qui-p416902

Une jolie surprise d'automne : la Spiranthe spiralis
Une jolie surprise d'automne : la Spiranthe spiralis
Une jolie surprise d'automne : la Spiranthe spiralis
Une jolie surprise d'automne : la Spiranthe spiralis
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8 juin 2020 1 08 /06 /juin /2020 15:15
Bombyx, le retour !

C'est la fin du confinement aussi pour les chenilles du Bombyx disparate, ce papillon aux couleurs assez ternes, mais aux larves atteintes de fringale dévastatrice!

Souvenez-vous, au printemps dernier, elles avaient envahi la forêt du Dom et ses environs, défoliant de façon spectaculaire les chênes-liège, notamment, et d'autres arbres aussi, jusque dans nos parcs et jardins. Leur descendance, éclose de fraîche date, menace de faire de même ce printemps.

Que l'on se rassure pourtant, cette invasion n'aura sans doute pas la même ampleur cette année. Et l'an prochain la situation sera redevenue à peu près normale. Car la nature a mis au point des systèmes de défense qui ont fait leurs preuves. C'est ainsi que ces pullulations ont un caractère cyclique : elles reviennent en moyenne tous les 10-15 ans, pour un retour à l'équilibre pendant les années suivantes.

Quel est donc le système de défense de la forêt?

Si l'on est tant soit peu observateur, on constate que nombre de ces chenilles portent, collé sur leur corps, un tout petit grain blanc ou jaunâtre, qui n'est autre que la ponte d'un insecte prédateur. Il existe plusieurs espèces de guêpes et mouches ainsi spécialisées dans la prédation des chenilles. Certaines mini-guêpes pondent même directement dans la chenille. La larve du prédateur, une fois éclose, dévore peu à peu son malheureux hôte de l'intérieur, épargnant jusqu'au dernier moment les organes vitaux, avant de se métamorphoser, à l'intérieur ou à l'extérieur de la chenille finalement vidée de sa substance. C'est ainsi que l'on peut voir, contre des chenilles mortes ou mourantes, des petits cocons d'où sortiront au bout de quelques jours de nouveaux prédateurs adultes.

Par ailleurs les oiseaux, au premier rang desquels corbeaux, pies et geais, que l'on considère pourtant comme nuisibles, et certains petits passereaux, dévorent de grandes quantités de chenilles, qu'ils ont appris à fendre et vider sans être incommodés par leurs poils.

Enfin, le Bombyx disparate a aussi un ennemi féroce en la "personne" d'un bel insecte, le grand calosome., et de sa larve, beaucoup moins avenante que lui, voire même assez répugnante quand elle devient "obèse" à force de voracité, avec des renflements de "bonhomme Michelin" qui font saillie entre ses anneaux... Cette larve, qui se cache généralement au sol, passe souvent inaperçue, tandis que l'adulte, qui mesure de 3 à 4 cm, est spectaculaire avec ses brillantes couleurs métallisées. Il est très actif, nuit et jour, courant inlassablement dans la végétation à la recherche de chenilles tombées, escaladant les troncs avec agilité pour chasser ses proies dans les feuillages des arbres. Chaque calosome dévorerait une centaine de chenilles et de chrysalides en une seule saison. Trop repérable, il serait lui même une victime facile sans son système de défense, l'émission dès qu'il se sent menacé d'un liquide irritant à l'affreuse odeur chimique particulièrement efficace : si votre chat ou votre chien trop curieux s'est avisé de vouloir s'amuser avec un grand calosome, il ne recommencera pas de sa vie!

Bombyx, le retour !Bombyx, le retour !

Bref, le cycle du Bombyx disparate commence par une année où les chenilles pullulent au point de parfois dévorer, comme l'an dernier, le feuillage d'une forêt entière sur des milliers d'hectares. L'année suivante, il naît presque autant de chenilles, voire davantage si les conditions hivernales leur ont été favorables, mais les prédateurs sont au rendez-vous et la population de chenilles décroît. La troisième année, les prédateurs grouillent, les chenilles se raréfient de façon spectaculaire. Les années suivantes, les chenilles deviennent rares, mais les prédateurs également, puisqu'ils n'ont plus rien à manger. Et la situation se maintient ainsi pendant une dizaine d'années, voire plus, jusqu'à ce que le Bombyx disparate retrouve des conditions particulièrement favorables et que ses populations explosent à nouveau. Et le cycle recommence, entre ennemis et amis des arbres!

Mais les arbres justement, comment s'en sortent-ils?

Comme vous l'avez constaté l'année dernière, la plupart des chênes-liège, totalement dépouillés de leurs feuilles pendant plusieurs semaines, ont déclenché en début d'été une deuxième feuillaison. Cela leur a demandé de mobiliser toutes leurs ressources, et certains en sont morts, surtout s'ils étaient déjà affaiblis par des années de sécheresse. Quand il pleut suffisamment les années suivantes, la plupart des arbres se remettent plus ou moins bien. Par contre, si le climat tend à s'assécher selon la tendance observée ces dernières décennies, les populations de chênes-liège risquent de devenir de plus en plus fragiles.

L'équilibre millénaire qui régit la forêt et ses hôtes est-il sur le point de basculer?...

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Si vous souhaitez en savoir davantage, les liens suivants pourront vous être utiles

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23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 22:09
Au soir de ce 15 mars, la température baissait rapidement, annonçant une nuit de gelée.

C'est à ce moment que nous l'avons trouvé, ce petit papillon, cette Diane, engourdie par le froid, incapable de s'envoler. Pourtant, elle était toute neuve, les ailes intactes, visiblement fraîche éclose... Trompée par quelques journées plus douces, elle était sans doute sortie trop tôt de sa chrysalide.

L'insecte du mois : la Diane, papillon protégé

Alors nous l'avons abritée pour la nuit, perchée sur une brindille dans une boîte percée de petits trous, placée à l'obscurité, dans une pièce non chauffée, pour qu'elle reste en sommeil et n'épuise pas son énergie.

Les deux jours suivants, la pluie et le grand vent auraient été trop dangereux pour elle, aussi ce n'est que le troisième matin, par temps calme et ensoleillé, que nous lui avons rendu la liberté, à l'endroit où nous l'avions trouvée.

L'insecte du mois : la Diane, papillon protégé

Il lui a fallu quelque temps pour s'éveiller, ouvrir les ailes, et, petit capteur solaire, absorber un maximum d'énergie.

D'un coup d'aile un peu timide, elle s'est d'abord posée un peu plus loin...

L'insecte du mois : la Diane, papillon protégé

Et puis, subitement, la voilà qui prend son envol, et avec une belle maîtrise, monte, monte, et disparaît au-dessus d'une haie d'arbres, vers son destin...

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Le statut de la Diane

La Diane est un papillon protégé par la loi en Europe, et particulièrement dans toute la France au titre de l'article 2 de l'Arrêté du 23 avril 2007

Lien à copier :

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000465500

Cet insecte bénéficie d'un statut de protection très élevé, puisque cette protection s'étend aussi aux milieux qu'il fréquente et dont il dépend pour sa survie :

Sont  notamment  "interdites, sur les parties du territoire métropolitain où l'espèce est présente ainsi que dans l'aire de déplacement naturel des noyaux de populations existants la destruction, l'altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux" .

Pour la Diane, ce sont les bords de rivières, les zones humides où poussent les aristoloches dont se nourrissent les chenilles, et les prairies fleuries des alentours. Ces milieux sont particulièrement bien représentés dans la Vallée de la Mole, où la Diane est vue régulièrement.

une autre Diane, photo 2012 (également prise dans la vallée de la Mole)

une autre Diane, photo 2012 (également prise dans la vallée de la Mole)

Vous trouverez en suivant le lien ci-dessous une fiche bien faite et bien illustrée de l'INRA qui vous en dira plus sur la Diane et un autre papillon proche, la Proserpine.

Puis un autre lien vers la Lettre d'Information de la LPO sur les papillons de Provence en danger

 

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11 janvier 2015 7 11 /01 /janvier /2015 14:04
Plante du mois : le petit-houx

Le Petit houx, ou Fragon, ou encore Fragon épineux, est un sous-arbrisseau de la famille des Liliacées.

 

Le "Petit-Houx" ou Fragon épineux (Ruscus aculeatus)

 

 Vous l'aviez sans doute reconnu sur la petite carte de voeux de l'ASAV.

Sinon, nous vous proposons de faire plus ample connaissance avec cette plante, abondante en certains endroits de notre vallée.

 

    

  Il éclaire les sous-bois tout l'hiver

 

Le Petit-Houx pousse spontanément dans certains maquis et sous-bois d’Europe centrale et méridionale.

Dans la vallée de la Mole on le rencontre parfois mêlé aux autres plantes du maquis, chênes-lièges, chênes verts, bruyères arborescentes, cistes et myrtes, mais il préfère l’ombre, les fonds de vallée, les ravins, les bords des ruisseaux plus ou moins temporaires. Il ne pousse pas dans les endroits humides en permanence.

 

Plante du mois : le petit-houx

N.B. : En cliquant sur les images affichées, vous ferez défiler d'autres photos

 

Dans certaines zones de sous-bois ou en orée de clairière il peut constituer des peuplements denses d’environ 1 mètre de haut, piquants et difficiles à pénétrer.

 

Dès l’automne, ses tiges persistantes d’un joli vert franc se parent d’un air de fête avec ses boules rouges qui restent sur la plante tout l’hiver.

Plante du mois : le petit-houx

Autrefois dans notre région on le ramassait en grandes quantités pour l’expédier en Angleterre au moment des fêtes de Noël, où il faisait concurrence au Houx (Ilex aquifolium) plus traditionnel, mais de croissance très lente.

Aujourd'hui, on le trouve toujours chez les fleuristes, mais il doit normalement provenir de plants cultivés. Il faut savoir en effet que le ramassage des plantes sauvages pour les fleuristes est illégal dans le Var et la plupart des départements français..

 

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Description et particularités 

 

Le Petit-Houx pousse en touffes toujours vertes constituées de tiges rigides, nues à la base, très rameuses dans le haut, issues d’un rhizome souterrain résistant qui confère à la plante une grande longévité (plus de 100 ans d’après certains).

Plante du mois : le petit-houx
Plante du mois : le petit-houx
Plante du mois : le petit-houx

Les rhizomes (tiges souterraines servant de réserve)

 

Ce rhizome, fortement ancré par ses racines dans le sol et les interstices des rochers, permet à la plante, lorsqu’elle pousse à proximité d’un cours d’eau, de résister aux crues éventuelles, et de retenir la terre. Les peuplements denses de petit houx peuvent contribuer à ralentir dans une certaine mesure l’écoulement de l’eau et à protéger les berges sur lesquelles ils poussent.

Plante du mois : le petit-houx
Plante du mois : le petit-houx

Les rhizomes et les racines sont ancrés solidement dans le sol et maintiennent la terre, comme ici après une crue brutale du ruisseau voisin

 

Les réserves accumulées dans le rhizome permettent à la plante de repousser lorsqu’elle a été coupée, ou broutée par chèvres et moutons qui apprécient ses jeunes pousses.

 

Les petites « feuilles » alternes, de forme ovale, rigides, à la pointe piquante, ne sont pas de vraies feuilles, mais des rameaux aplatis appelés « cladodes ». Ce sont ces cladodes qui portent à leur face inférieure les fleurs puis les fruits. Les cladodes sont striées en long (nervures), ainsi que les rameaux et les tiges.

(N.B. : pour les botanistes, R.Aculeatus se distingue de R. hypoglossum [présent uniquement dans le Var], par ses cladodes à nervures simples alors que ceux de R. hypoglossum sont réticulés.)

 

La plante est dioïque, c'est-à-dire que les fleurs mâles et femelles apparaissent sur des pieds différents. C’est pourquoi certaines touffes portent de nombreuses boules rouges alors que d’autres en sont totalement dépourvues.

 

Les fleurs apparaissent de septembre à avril.  Autour de Noël le Petit houx est donc en pleine période de floraison.

Pour trouver ces fleurs, minuscules petites étoiles vert clair ou blanches au pistil mauve pâle, il faut examiner les rameaux jeunes : les fleurs sont fixées directement sur la face inférieure des cladodes. Chaque fleur femelle se transforme en une minuscule baie d’abord verte.

En cette période hivernale la plante (femelle) porte à la fois des baies mûres bien rouges, et, sur des rameaux jeunes, des baies vertes, des boutons floraux et des fleurs.

 

 

Plante du mois : le petit-houx
Plante du mois : le petit-houx
Plante du mois : le petit-houx
Plante du mois : le petit-houx
Plante du mois : le petit-houx
Plante du mois : le petit-houx

Fleurs, boutons floraux et  fruits sous les cladodes

 

Les baies rouges, appréciées de certains oiseaux mais toxiques pour l’homme, contiennent généralement deux graines de couleur beige, très dures. Ce sont les oiseaux qui les disséminent dans leurs fientes, ou bien les peuplements s'étendent lorsque les baies roulent le long des pentes ou sont emportées par les eaux de pluie.

 

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Une plante aux multiples usages

 

On a utilisé les tiges raides du petit-houx comme balai. Roulé en boule, séché, pointe des feuilles à l'extérieur, il aurait servi à récurer des casseroles, à ramoner des cheminées.

Les bouchers paraît-il en enveloppaient viande et jambons en train de sécher pour les protéger des souris, d'où le nom anglais de "butcher's broom".

 

Les jeunes pousses sont comestibles, crues ou cuites, comme des asperges sauvages. En revanche les baies sont toxiques.

 

C’est le rhizome du petit-houx qui concentre le plus de principes actifs : séché et broyé, il est utilisé depuis l’Antiquité pour soulager divers maux liés à des problèmes de circulation veineuse : jambes lourdes et hémorroïdes. Des études récentes ont confirmé ces propriétés diurétiques et vasoconstrictrices (réduisant le diamètre des vaisseaux sanguins), d'où le surnom de « plante des jambes légères ».

 

On reconnaît aussi à la racine des propriétés émollientes. On l’utilise dans des pommades pour les hémorroïdes ou les poches sous les yeux, le plus souvent en association avec d’autres plantes.

 

Le petit houx a également des propriétés apéritives et fébrifuges.

 

Même si le rhizome de petit-houx est peu toxique, séchage et dosage sont difficiles pour un amateur. Il existe maintenant dans le commerce des préparations pharmaceutiques et des compléments alimentaires plus faciles d’utilisation.

De plus, la cueillette du petit-houx est réglementée, voire interdite dans certaines régions.

 

En revanche, en récoltant quelques baies, vous pourrez l'acclimater dans votre jardin, si ses feuilles piquantes ne vous font pas peur. Les graines germeront au printemps, lorsque leur enveloppe coriace aura été ramollie par le froid et l'humidité.

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 12:47

Le 12 mai 2012, vous êtes invités à participer, avec l'Asav et le Syndicat de la Giscle, à une action symbolique de protection de la nature que nous renouvelons tous les ans dans la Vallée de La Mole : l'arrachage de l'Ailante.

Quelle est donc cette plante?

 

 

L’Ailante   (Ailanthus altissima, ou Ailanthus glandulosa)

 

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L'Ailante glanduleux, Ailante ou Faux vernis du Japon ou Vernis de Chine  est un arbre à feuilles caduques de la famille des Simaroubaceae.

    

  Un arbre décoratif…

 

Originaire d’Asie orientale (Chine, Corée du Nord), l’ailante a été introduit en France vers 1750 pour sa valeur ornementale, et fut rapidement utilisé comme arbre d’ornement et d’alignement le long des routes, ainsi que pour servir de nourriture de substitution au bombyx du mûrier (ver à soie) lors de problèmes de gels tardifs sur les mûriers.

 

Il semblerait que sa présence dans la vallée de La Mole soit à attribuer à celle de l’Arboretum de Fonscolombe (milieu du XVIIIème siècle).

 

…mais rapidement incontrôlable !

 

Peu exigeant et à croissance rapide, il s'est malheureusement révélé très envahissant dans de nombreuses régions périurbaines, où il engendre des dégâts dans les milieux construits.

Dans les zones naturelles, il peut se révéler très dangereux pour les espèces indigènes, qu'il supplante rapidement.

 

Des méthodes d'invasion redoutables

 

Ses semences ailées emportées au loin par le vent lui permettent une dispersion rapide.

Il drageonne également fortement, comme le mimosa.

Au printemps, il pousse avant les autres espèces et les prive de soleil (c'est ce que l'on appelle une espèce pionnière).

L'ailante agit comme un prédateur en diffusant en outre des substances toxiques dans le sol pour inhiber la germination des autres espèces.

S'il ne racine pas énormément, sa racine est trapue, épaisse, et contient de fortes réserves qui le rendent très résistant.

Eliminant rapidement les autres espèces, il forme en peu d'années des peuplements denses.

Il est donc difficile de l'éradiquer.

 

L'ailante dans la vallée de La Mole

 

 Les conditions de vie aux abords de la rivière lui sont particulièrement favorables.

 On peut constater de plus que les fortes coupes d'arbres récemment imposées dans la vallée de La Mole par la direction de l'aérodrome aggravent le processus, en ouvrant à la lumière de grandes surfaces sensibles à sa colonisation.

 

Lutter contre l'ailante

 

La lutte chimique, souvent employée ailleurs, est proscrite ici du fait de la proximité du cours d'eau.

Les techniques employées sont expérimentales : débroussaillage, arrachage, annelage .

Ces différentes techniques sont détaillées dans la fiche ci-dessous.  

 ailante, techn. lutte

 

 

 

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